LA FORCE DU MENTAL
- Dy LESFO

- 3 janv.
- 29 min de lecture
Dernière mise à jour : 16 oct.
Comme pour beaucoup de livres, j’ai été impressionné par les informations que j’ai pu en retirer. En le lisant, je me suis rendu compte que, comme dans d’autres ouvrages, nous pouvons en tirer certaines idées pour améliorer notre vie.
Donc, comme d’habitude, je vous conseille fortement ce bouquin.
Sommaire :
Thème 1 : Entoure-toi de croissance, pas de chaos.
Thème 1 : Entoure-toi de croissance, pas de chaos.

« Les champions ont des points communs dans le fonctionnement et la qualité de leur environnement :
• des valeurs fortes issues de l’entourage ;
• une vision commune à long terme de la réussite ;
• le développement de croyances positives ;
• un soutien inconditionnel dans les victoires comme dans les défaites. »
Gauthier, Pier; Sabatier, Jean-Marc. La force du mental : Être gagnant s'apprend, dans l'entreprise comme dans le sport (Bien-être au travail) (p. 5). Dunod. Édition du Kindle.
Je vais reprendre point par point ce petit paragraphe afin de vous proposez mes réflexions.
1) Des valeurs fortes issues de l’entourage
On va commencer par savoir qu’est-ce des valeurs ?
Selon le dictionnaire Larousse
Ce qui est posé comme vrai, beau, bien, d'un point de vue personnel ou selon les critères d'une société et qui est donné comme un idéal à atteindre, comme quelque chose à défendre : Nous avions des systèmes de valeurs différents.
Je ne sais plus si c’est dans ce livre, mais 80 % de notre manière de penser est influencée par notre environnement. Je trouve ce chiffre impressionnant : votre environnement, et plus particulièrement votre entourage, ainsi que les valeurs des autres, agissent sur vous, que vous le vouliez ou non, même si cela ne vous paraît pas évident. Mon intention n’est pas de blâmer les autres, mais il est indéniable que nous sommes beaucoup plus productifs dans un environnement agréable. Et si, en plus, vous avez un bon entourage, c’est un véritable jackpot.
« Il est très rare de voir un champion sans une grande confiance en lui. Cette confiance est acquise bien avant la consécration. »
Gauthier, Pier; Sabatier, Jean-Marc. La force du mental : Être gagnant s'apprend, dans l'entreprise comme dans le sport (Bien-être au travail) (p. 6). Dunod. Édition du Kindle.
Dès l’enfance, les discours et les actions des figures d’autorité (parents, membres de la famille, professeurs, etc.) exercent une influence sur nous. Dans le livre, on explique que cela nous aide à construire une estime de soi solide, ce qui est la base de la confiance en soi. Cela nous permet de bien démarrer dans la vie avec une confiance en soi plus élevée.
Parmi les premières valeurs qui me tiennent à cœur, celle que je considère comme la plus importante est le RESPECT. Selon moi, sans respect, rien ne peut fonctionner. Dès qu’il n’y a plus de respect, on ouvre la porte au chaos dans nos relations avec les autres.
Cela dit, je parle en mon nom, mais en tant qu’êtres humains, nous sommes tous différents, et nos valeurs varient d’un individu à l’autre. En grandissant, j’ai aussi compris que je ne peux pas imposer mes valeurs aux autres. Ils n’ont donc aucune obligation de me respecter. Comme je l’ai mentionné dans un autre article, nous sommes des êtres singuliers. Cependant, pour moi, le respect reste la valeur la plus essentielle.
Mes actions découlent de cette valeur. Pour faire simple : si vous me respectez, je vous respecterai. Dans le cas contraire, il n’y aura pas de réciprocité.
Pour finir avec cette petite partie, je ne suis pas un surhomme, je suis comme vous, avec mes qualités et mes défauts, je pense aussi que j’ai, ou parfois je manque de respect à certaines personnes, mais je ne fais pas volontairement, à partir du moment où une action est volontaire, c’est autre chose...
2) Une vision commune à long terme de la réussite
Je pense que c’est notre plus gros problème lorsque l’on entreprend quelque chose, on a du mal à se projeter dans le futur et de tenir le rythme. La vie, nous réserve des surprises, mais ces champions sont comme nous, et la vie ne laisse pas pour autant tranquille pour qu’ils puissent devenir meilleur. J’ai un livre que j’avais commencé à lire sur le fait de créer des étapes pour réussir ces projets. Ce bouquin a été bien vendu dans le monde entier. Je ne l’ai pas terminé, je ne sais plus trop pourquoi. Je vais essayer de finir.
3) Le développement de croyances positives
L’un des plus grands défis auxquels nous faisons face est de bien gérer nos croyances négatives. En lisant ce livre, vous découvrirez que ces champions sont exactement comme nous et qu’ils affrontent leurs propres « démons ». En mûrissant, vous comprenez que votre principal ennemi, ce n’est pas les autres, mais vous-même.
4) Un soutien inconditionnel dans les victoires comme dans les défaites.
Je parlais un peu plus haut d’entourage, j’ai de la chance de fréquenter beaucoup de personnes, et parmi ces personnes, depuis que je suis jeune, elles ont toujours été un soutient positif même durant certains évènements de ma vie. Même si j’échouais dans certains de mes projets. Elles restent bienveillantes, même à l’heure ou j’écris ces lignes et je les remercie grandement.
Donc, je pense que vous avez compris qu’il vous faut des personnes bienveillantes autour de vous. Cependant, je tiens à rappeler quelque chose, sur le terme bienveillant, pour moi, une personne bienveillante sera capable de vous dire, que dans cette situation vous avez merdé...
Voici mon premier article pour 2025.
Je sais que je ne fais pas assez, mais je vois que le nombre de visite a augmenté sur le site. Je remercie toutes les personnes qui prennent le temps de consacrer un peu de leur temps à mon site.
Autre chose, ça aussi, je ne le fais pas assez, mais si vous avez apprécié mon travail, si vous pouviez me mettre un petit j’aime, ça serait bien.
Et comme d’habitude, si ce livre (La force du mental) vous intéresse, voici le lien afin que vous puissiez vous le procurer (ici).
Thème 2 : Pourquoi est-il important d’aligner ses valeurs avec ses objectifs ?

“Quand on observe des champions, il y a des valeurs qu’on retrouve souvent, comme le courage, l’humilité, le dépassement de soi, le respect, le plaisir et la combativité.”
Gauthier, Pier; Sabatier, Jean-Marc. La force du mental : Être gagnant s'apprend, dans l'entreprise comme dans le sport (Bien-être au travail) (p. 10). Dunod. Édition du Kindle.
Les auteurs du livre nous expliquent qu’avoir de fortes valeurs est très important pour la réalisation de nos objectifs.
En effet, ils poursuivent en nous expliquant que ces valeurs se construisent à travers les expériences que nous avons vécues tout au long de notre vie. Pour faire nos choix au quotidien, nous nous appuyons sur ces valeurs.
Si vous avez des objectifs alignés avec vos valeurs, c’est une excellente chose. Par exemple, si le respect est une valeur essentielle pour vous, il est important de choisir un environnement où cette valeur est reconnue et respectée, que ce soit dans votre travail ou dans d’autres aspects de votre vie.
Cependant, il peut être difficile de trouver un emploi où vos valeurs sont pleinement prises en compte. Cela supposerait que les personnes avec qui vous travaillez partagent, ou du moins respectent, ces valeurs. Le seul moyen d’y parvenir avec certitude serait peut-être de devenir votre propre patron.
Peut-être qu’en lisant ces lignes, vous réalisez que c’est précisément votre objectif, ou que les habitués de ce site en sont déjà convaincus.
Les auteurs du livre insistent sur le fait que ces valeurs doivent être pleinement reconnues par vous-même et que vous devez vous aligner dessus. C’est cet alignement qui vous apportera la motivation nécessaire pour réaliser vos projets.
Ainsi, vous l’aurez compris : si vos valeurs ne sont pas en accord avec vos objectifs, votre environnement ou votre travail, vous risquez fort d’aller droit dans un mur.
En conclusion les auteurs nous informent que :
“Il n’y a pas de bonnes ou mauvaises valeurs, il y a juste des valeurs adaptées à son rêve et à ses objectifs.”
Ils nous disent aussi que l’on observe, chez les champions, une forte corrélation entre leurs valeurs et leur comportement.
A bientôt !
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Thème 3 : Du plaisir au cœur du travail !

Dans ce livre, selon moi, si vous deviez garder un seul chapitre, ce serait celui qui porte ce titre : "Du plaisir au cœur du travail".
C’est un banger que vous devez absolument lire ! Pourquoi ?
Je vous explique : les auteurs parlent de la notion de plaisir pour les sportifs professionnels. Certains d’entre eux sont en difficulté, car ils pensent que seul le travail paie, devenant ainsi dépendants des victoires ou des réussites qu’ils obtiennent. Ils oublient cette notion qui les avait poussés à commencer ce sport avec passion et font l’impasse sur un élément essentiel : LE PLAISIR !
“Certains joueurs sont tellement prisonniers de cette idée fausse « qu’il n’y a que le travail qui paye », qu’ils se coupent de leur côté enfant, joueur, créatif.”
Gauthier, Pier; Sabatier, Jean-Marc. La force du mental : Être gagnant s'apprend, dans l'entreprise comme dans le sport (Bien-être au travail) (p. 11). Dunod. Édition du Kindle.
Pour moi, les meilleurs joueurs de football était ce qui prenaient du plaisir. Par exemple : Zidane, Ronaldo, Juninho, Ronaldinho etc... Lorsque je regardais leurs matchs de foot, ils avaient tendance à sourire et à faire des choses improbables, si ça passait, ils étaient les rois du monde et si ça ne passait pas, ils avaient quand même le sourire. Ils dégageaient cette aura de joueur qui certes voulaient gagner, mais prenaient beaucoup plaisir sur le terrain.
Les auteurs expliquent qu’effectivement, une dose de travail importante est nécessaire pour réussir, mais pas au détriment du plaisir. Ils nous donnent l’exemple à Roland Garros du tennisman Grosjean qui a joué devant Agassi et qui gagna son match en changeant constamment de style de jeu, très éloigné des jeux répétitifs qu’il peux faire à l’entrainement et surtout en prenant du plaisir. Les auteurs du livres expliquent que certains joueurs s’entrainent comme des robots en oubliant le plaisir. Ils donnent l’exemple de Roger Federer qui continue de gagner et de voyager dans le monde, pour s’entrainer à jouer contre d’autres joueurs. Celui-ci dit :
“Je ne suis pas venu à ce sport pour réaliser tout ça. Tout ce je voulais, c’était me faire plaisir, vivre un rêve depuis tout petit. Ça doit rester le thème central quand je joue au tennis : me faire plaisir.”
Alors, qu’est-ce qui nous concerne en tant que personnes comme moi et peut-être vous, qui n’êtes pas des joueurs professionnels ? C’est tout simplement, comme ces sportifs, d’essayer de prendre du plaisir dans nos obligations quotidiennes, ou du moins dans certaines d’entre elles. Au moins une, par exemple au travail.
Bien sûr, si vous travaillez dans un endroit que vous n’aimiez pas à la base, il sera difficile de prendre du plaisir, et il faudra vite envisager un autre métier.
Je ne vais pas me répéter, car je l’ai déjà écrit dans un autre article, mais j’écris ces lignes avec beaucoup de plaisir. Je ne me contrains pas à produire constamment, car j’ai la chance d’avoir un travail à côté. Si je commence un article et que je ne le sens plus, j’arrête ou je change de thème, comme cela m’est arrivé dernièrement. Si la vie fait que je n’ai pas le temps d’écrire, eh bien, je fais avec.
Évidemment, je n’ai pas la pression de ces sportifs. Mais pour vous dire, même dans mon travail, c’est lorsque j’ai réellement commencé à prendre du plaisir en faisant ce que je fais, que du moins à mes yeux, réellement évolué dans mon métier.
Sans vouloir me vanter, si je ne prenais pas de plaisir à écrire, je n’aurais sans doute pas, à l’heure actuelle, plus de 70 articles publiés sur ce site.
Je vous remercie d’avoir pris le temps de lire cet article, à plus !
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Thème 4 : Sommes-nous tous amenés à progresser dans notre vie ?

“... La progression permanente est au cœur de la vie. Si vous n’évoluez pas, vous prenez du retard sur vos adversaires, vu que les autres progresseront en permanence. C’est la raison pour laquelle les grands champions cherchent toujours à s’améliorer.”
Gauthier, Pier; Sabatier, Jean-Marc. La force du mental : Être gagnant s'apprend, dans l'entreprise comme dans le sport (Bien-être au travail) (p. 30). Dunod. Édition du Kindle.
Avec le temps, je me suis rendu compte que progresser n’est pas une chose facile. En effet, mener une vie de famille tout en progressant dans son travail peut être une véritable montagne à gravir.C’est là que l’on peut se poser plusieurs questions telles que :
Comment y parvenir ?
Comment certains, et pas forcément des sportifs professionnels, donc des "monsieur et madame Tout-le-Monde y arrivent-ils ?
La progression, comme le disent les auteurs de l’ouvrage, est-elle réellement une dynamique permanente au cœur de la vie ? Est-ce qu’à un moment donné, tout le monde doit, ou se rend compte qu’il doit évoluer dans sa vie ? Et surtout, comment s’organise-t-on pour y parvenir ?
Pour répondre à ces questions, j’ai interrogé des "monsieur et madame Tout-le-Monde", plus précisément trois personnes que j’apprécie et qui, selon moi, évoluent et continuent d’évoluer non seulement dans leur vie professionnelle, mais aussi dans d’autres domaines.Je ne donnerai pas leurs noms ni leurs prénoms, mais je vais faire quelques précisions : ils appartiennent à la catégorie A, ont une quarantaine d’années (et donc une certaine expérience de la vie), sont parents, et ont déjà passé au moins un concours ou un examen important dans leur parcours personnel .
Enfin, ce que je rapporte ici n’est pas forcément du mot à mot, bien que certaines phrases le soient. Ce n’est pas un mémoire ; ainsi, afin de faciliter la lecture et d’apporter plus de fluidité, je me suis permis quelques ajustements.
Nous allons commencer par cette première question :
“Est-ce qu’effectivement, la progression, comme le disent les auteurs de l’ouvrage, est une chose permanente au cœur de la vie ?”
*L.S. :
À mon sens, la progression n’est pas permanente. Tout dépend de la motivation de chacun et de l’intérêt que chacun porte à sa propre évolution au sein de sa vie.
La progression peut aussi être involontaire. Par exemple, dans le milieu enseignant, lorsque l’on est visité, on est amené à recevoir des conseils par le biais de conseillers pédagogiques, d’un expert ou d’un maître formateur. Et là, si on est à l’écoute, grâce aux conseils du formateur, on devrait progresser.
*C.C. :
Pour moi, la progression n’est pas permanente dans la vie de quelqu’un. Je constate, par rapport à ma propre expérience, que j’ai eu des moments de grande stagnation, où je n’arrivais pas à évoluer, c’est lié au mental. Mentalement, je n’étais pas dans des dispositions où je pouvais voir les choses sous un autre angle. Et du coup, c’est ma perception : il y a eu des moments où je n’ai pas pu évoluer.
C’étaient des moments de grande introspection, par exemple. Ce n’est pas forcément négatif ; c’étaient des moments de grande solitude, choisis pour cela. Cette introspection prend du temps, qui, pour moi, a duré quelques semaines, voire quelques mois. Je réfléchissais à ce que j’étais, qui j’étais, ce que je voulais.
C’étaient des moments de prise de recul, puisque, en fait, tu n’es pas forcément dans la progression. Tu n’es pas dans la recherche de progression au quotidien. C’est plus une sorte de transformation et de découverte de soi.
Donc, pour moi, la progression n’est pas forcément permanente. Elle est justement marquée par des temps précis. Ça peut arriver qu’on n’évolue pas forcément, parce qu’en fait, pour changer, il faut le vouloir. Il faut avoir l’intime conviction de vouloir changer, avoir une raison, avoir avant tout des objectifs pour lesquels on veut changer.
Pour cette raison, on peut se sentir bien tel que l’on est, et ne pas vouloir changer. Donc, pour moi, ce n’est pas quelque chose de permanent.
Je pense que, malgré tout, tout le monde, à un moment donné, se rend compte qu’il doit, ou qu’il devrait se remettre en question, qu’il devrait changer, progresser. Simplement parce que, dans une société qui évolue, ne serait-ce que pour adopter de nouveaux modes sociétaux, de nouveaux dogmes aussi, je pense qu’il est nécessaire de changer, de progresser.
C’est une progression qui peut être intellectuelle, physique… Il y a plusieurs sortes de progression. Et je pense qu’une fois dans sa vie, voire même plus d’une fois, chaque personne est confrontée à une transformation et à un changement profond.
*O.N :
À mon sens, oui : la progression est une dynamique permanente dans la vie de chaque individu. Elle est étroitement liée à l’apprentissage, qui constitue un moteur fondamental de l’évolution personnelle.
Deux citations m’ont particulièrement marqué – bien que je ne me souvienne plus de leurs auteurs et elles illustrent bien cette idée :
« Apprendre est l’essence de la vie »
« L’homme est une machine à apprendre »
Ces phrases traduisent la conviction que l’apprentissage est inhérent à la condition humaine, qu’il soit formel ou informel, conscient ou implicite. Ainsi, chaque apprentissage alimente une progression, parfois visible, parfois discrète.
Nous apprenons en permanence, souvent sans nous en rendre compte : à travers notre environnement, nos relations sociales, nos lectures, nos expériences quotidiennes… Même les erreurs, les remises en question ou les échecs sont des vecteurs de progression.
En ce sens, progresser, c’est vivre pleinement. Tant que l’on reste curieux, ouvert au changement et attentif à ce qui nous entoure, la progression demeure un processus continu, une construction de soi en constante évolution.
2ème question : “ Est-ce qu’à un moment donné, tout le monde doit ou se rend compte qu’il doit progresser dans sa vie ? ”
*L.S. :
De mon point de vue, oui ! La progression est importante. Je pense que c’est lié à mon tempérament, ma personnalité. Cette progression dépend du caractère de chaque individu.
Si je prends mon exemple, je peux me lasser d’un poste au bout de quatre ou cinq ans. J’ai besoin de renouveau. Quand j’estime avoir fait le tour de mon métier, j’ai besoin de me challenger, donc de changer.
Pour moi, c’est important. On devrait vouloir progresser dans notre vie, je pense à tous les niveaux, car c’est gratifiant. Ça permet de développer une confiance en soi et une estime de soi.
Quand on voit d’où l’on part et où l’on est arrivé, on se dit : whoua ! C’est aussi important de prendre conscience de la valeur que l’on a.
*C.C. :
Personnellement, je pense qu’une grande partie de la vie est vouée à l’apprentissage, au dépassement de soi, à l’évolution de ses pensées.
C’est peut-être quelque chose d’intellectuel, mais je pense que c’est la raison d’être de tout être humain : cette soif de vérité, d’apprendre. Je pense qu’on la partage tous. Sauf que nous avons tous des points d’intérêt différents. Je pense, encore une fois, que tout le monde est confronté, à un moment donné, au fait de devoir progresser.
*O.N :
À mon sens, oui, car tout individu a la capacité de progresser, quels que soient son point de départ ou ses conditions de vie. Dès lors qu’un aspect de notre existence peut être mesuré ou observé, il devient possible de le faire évoluer positivement.
Bien sûr, cette progression n’est pas toujours évidente ni immédiate. Elle demande souvent de la volonté, de la patience et un certain engagement personnel. Mais elle reste à la portée de chacun.
Lorsqu'on cesse de progresser, on risque de stagner, voire de s’ennuyer, car l’être humain a besoin de défis et de nouveautés pour se sentir vivant et épanoui.
Pour ma part, je considère que la progression se fait avant tout de manière continue et par petits pas. J’apprécie particulièrement l’idée d’effet cumulé : ce concept suggère que de petits efforts répétés quotidiennement produisent, avec le temps, de grands résultats. Cette dynamique douce mais constante permet d’avancer sans se décourager, et d’intégrer la progression comme une habitude de vie.
3ème question : Comment est-ce qu’on s’organise ?
*L.S. :
Ça a impliqué beaucoup de sacrifices, car il a fallu concilier vie professionnelle, personnelle et étudiante. Je me suis engagée pleinement, avec une organisation au carré, et puis la motivation.
Même s’il y a eu des moments de découragement, tu étais là, et j’ai quand même tenu bon.
Progresser, ce n’est pas donné à tout le monde. Ça peut impliquer des sacrifices, une mise en danger (notamment au niveau de la santé), des contraintes, une remise en question de sa pratique peu importe le milieu professionnel.
*C.C. :
Chaque semaine, je me donnais un objectif d’apprentissage et une notion à couvrir, ce qui me permettait de travailler sur le plus de thèmes possibles.
Je ne suis pas sortie, j’ai mis de côté les sorties, les amis… Dans un sens, j’ai aussi mis de côté la famille, car je passais beaucoup moins de temps avec eux. Le but, c’était de pouvoir me libérer du temps et de mieux me concentrer.
Parce que je suis une personne qui fait les choses entièrement. Donc j’ai préféré couper un peu tout ça, plutôt que de faire les choses à moitié.
Au-delà de tout ça, j’ai pris de l’huile de foie de morue, ça m’a aidée, du côté physique et physiologique.
J’ai aussi écouté pas mal d’hypnose, pour être plus à l’aise en public, car mon souci, c’est que je suis assez timide. Donc, du coup, j’avais besoin d’une “béquille”. Ça m’a permis d’être un peu plus sereine dans ce que j’allais dire, dans mon élocution, dans mon rapport avec les autres, qui allaient, en quelque sorte, me juger et ça m’a fait du bien.
*O.N :
Pour moi, c’est essentiel d’identifier des moments dans la journée ou la semaine qui peuvent être consacrés à se former. Cela peut être :
• Le matin tôt, pour profiter du calme avant le début des activités.
• Le soir, après 20h, lorsque les obligations familiales se calment.
• Le week-end, en réservant des plages horaires fixes.
Cela suppose parfois de faire des compromis avec son entourage, de réorganiser certaines habitudes ou de partager les responsabilités pour libérer du temps.
Au-delà de l’organisation, le facteur décisif reste la discipline. C’est elle qui permet de persévérer même lorsqu’on est fatigué, démotivé ou débordé. Être constant, même avec de petits pas réguliers, est souvent plus efficace qu’un effort intense mais ponctuel.
Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont participé à la création de cet article. J’espère que celui-ci pourra aider les jeunes comme les moins jeunes; c’est le but de ce site.
En conclusion, pour ma part, je pense que nous sommes amenés à progresser toute notre vie. Peu importe sa situation, peu importe le domaine, je crois que l’on ne peut pas s’arrêter de progresser, c’est en nous.
Selon moi, l’évolution fait partie de nous. Nous sommes amenés à progresser, effectivement, tout au long de notre vie. À mes yeux, une personne ne peut pas rester sans progresser, sauf si des facteurs extérieurs la contraignent à rester dans une situation donnée. Mais à un moment donné, que l’on le veuille ou non ou même parfois grâce à la vie on est poussé à progresser.
Ce qui est parfois étrange avec la vie, c’est qu’on peut se sentir épanoui dans une zone de confort et ne rien vouloir de plus… mais elle a cette “sale manie” de vouloir nous en faire sortir, comme si elle cherchait à nous faire évoluer.Comme le dit C.C. : “Nous sommes dans une société qui évolue.”Je ne sais plus où j’avais lu ça, mais une phrase disait en gros : “Dans une société qui évolue en permanence, nous sommes obligés d’évoluer.”
Je crois que tout le monde progresse à son niveau, pas forcément dans le domaine professionnel, mais à travers de nombreux aspects de la vie, tout simplement. Justement, un aspect de la progression qui a été abordé un peu plus haut dans les interviews, c’est la notion de "sacrifice” pour la réussite d’un projet. Personnellement, et cela peut importe le domaine, il n’y a pas de réussite dans celui-ci, sans sacrifices. Selon moi, ça n’existe pas.
Merci d'avoir pris le temps de lire cet article que j'ai coréalisé avec beaucoup de plaisir. Je vous dis à bientôt !
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Thème 5 : « Dites bonjour à l’échec ! »

“La confiance doit être là dès le début et être indépendante du résultat immédiat. On dit d’ailleurs avoir confiance en soi. Être confiant, c’est oser faire des choses nouvelles ou difficiles, échouer parfois, réajuster et recommencer.”
Gauthier, Pier; Sabatier, Jean-Marc. La force du mental : Être gagnant s'apprend, dans l'entreprise comme dans le sport (Bien-être au travail) (p. 31). Dunod. Édition du Kindle.
Vous savez, ces derniers jours, je pensais avoir gaspillé énormément d’argent dans un projet qui me tient à cœur. Hier, par exemple, je croyais avoir perdu 35 euros sur un site censé m’aider à créer des vidéos avec l’IA. Je me suis rapidement rendu compte des faiblesses de ce site, qui osait me demander 30 euros supplémentaires si je voulais ajouter d’autres scènes…
Je me suis demandé si, pour les créateurs de ce site, 35 euros ne représentaient rien. En tout cas, pour moi, c’est une somme que je pensais avoir perdue. J’y ai passé 3h30 pour, au final, obtenir une vidéo ratée…
Pour être honnête, après plus de trois heures passées dessus, j’étais très mécontent de moi. Cela représentait encore une fois l’un de mes mauvais choix, un échec de plus. Et je n’ose même pas vous parler de mes erreurs passées, certaines m’ayant coûté bien plus de 100 euros…
Néanmoins, le lendemain matin, après avoir apprivoisé ma colère contre moi-même, je me suis mis à réfléchir à tout cet argent que j’avais dépensé auparavant et que je pensais avoir perdu… Je me suis rendu compte que je n’avais rien gâché. En réalité, ces différents “échecs” m’ont permis de mieux comprendre certaines situations, comme par exemple : ne rien faire sous le coup de l’émotion.
De plus, grâce aux logiciels que j’ai payés et partiellement utilisés, j’ai pu identifier leurs points forts, leurs faiblesses, et comprendre où et quand les utiliser.
Pendant mes réflexions, j’ai aussi eu la chance d’échanger avec mon fils, qui lui aussi s’est lancé dans le monde du business. Après lui avoir raconté mon énième déboire, il m’a dit, en gros : « C’est en échouant qu’on apprend. »
Même si on le lit et l’entend souvent, ce qu’il m’a dit a résonné différemment en moi. Il est parfois difficile d’accepter l’échec, que ce soit pour moi ou, j’imagine, pour un joueur professionnel qui s’est longuement entraîné. Mais j’ai compris que l’échec fait, et fera toujours, partie du chemin vers la réussite.
Je pense que certains grands sportifs ou professionnels l’ont compris depuis bien longtemps. C’est dur, c’est frustrant, mais il faut apprendre à composer avec l’échec.
Alors aujourd’hui, en écrivant ces lignes, je suis prêt, une nouvelle fois, et autant de fois qu’il le faudra, à échouer pour réussir. Un peu comme le PSG, qui vient tout juste de remporter la Ligue des Champions en 2025, après tant d’années d’efforts.
Je suis actuellement en train de lire le prochain livre qui sera présenté sur ce site. Dans ce livre, l’auteur nous parle du bonheur autotélique. Je reviendrai en détail sur ce concept dans un article, mais pour faire simple, le bonheur naît chez l’être humain lorsqu’il fait quelque chose qui l’épanouit, sans chercher une récompense immédiate, comme l’expliquent les auteurs dans le paragraphe que j’ai partagé un peu plus haut.
Pour être franc, j’ai plus de quarante ans et j’ai compris que l’argent ne fait pas le bonheur. Néanmoins, dans le monde dans lequel nous vivons, il vaut mieux en avoir, du moins assez pour vivre dignement. Car si vous n’en avez pas, la recherche du bien-être risque, je ne dis pas d’être impossible, mais d’être compliquée. Mais bon, ce n’est que mon avis.
Voilà ! Merci d’avoir pris le temps de lire cet article, et je vous dis à bientôt !
La force du mental vous intéresse ? Voici le lien afin que vous puissiez vous le procurer (ici).
Thème 6 : « Êtes-vous perfectionniste ? »

“Il y a une catégorie de personnalité très fréquente chez les sportifs et les cadres qui rencontrent de grosses difficultés pour se remettre en question et donc s’adapter : les perfectionnistes. Le perfectionnisme qui consiste à se comporter comme si on devait et pouvait être parfait est une erreur de posture. La perfection est la dénégation de la complexité, c’est une illusion irréaliste.”
Gauthier, Pier; Sabatier, Jean-Marc. La force du mental : Être gagnant s'apprend, dans l'entreprise comme dans le sport (Bien-être au travail) (p. 40). Dunod. Édition du Kindle..”
Au cours de ma vie, j’ai rencontré quelques personnes perfectionnistes. Ces personnes partagent certains traits communs :
Jamais satisfaites. Oui, je crois que ces deux mots sont gravés dans leur cerveau depuis la naissance... (rires)
Elles se décrivent elles-mêmes comme perfectionnistes. Je n’ai jamais connu quelqu’un qui mentait en disant qu’il (ou elle) avait ce trait de caractère.
Même si l’objectif est atteint, elles estiment souvent qu’elles auraient pu faire mieux. Leur satisfaction en est donc diminuée.
Difficulté à déléguer ou à accompagner. Par exemple, dans un travail de groupe, elles finissent souvent par tout gérer seules, quitte à faire ce que vous étiez censé accomplir, parce que vous prenez trop de temps ou que le résultat ne leur semble pas satisfaisant.
L’erreur n’est pas permise. C’est, à mon avis, le côté le plus agaçant avec elles. Elles peuvent se morfondre pendant un long moment à cause d’une broutille. Et si elles tombent sur quelqu’un comme moi — qui pense que rien n’est parfait et qu’il faut avancer — cela peut parfois provoquer des étincelles...
Certaines, paradoxalement, sont modestes. Elles veulent tout donner pour le travail, mais dès qu’il s’agit de s’exposer, elles ont tendance à se replier dans leur coquille.
C’est bizarre, il y a quelques jours, je regardais une vidéo d’un YouTubeur connu (j’espère pouvoir l’interviewer un jour, donc je ne vais pas révéler son nom… c’est pour garder la surprise).Il expliquait sa manière de travailler, et dans tout ce qu’il disait, j’ai compris pourquoi ses vidéos sont aussi qualitatives : selon moi, c’est un perfectionniste.
En effet, après plus de dix ans de création, il reste très strict sur ce qu’il veut. Il travaille avec des horaires monstrueux, au point que sa santé en a pris un coup. Il bosse quasiment seul… alors que je pensais qu’il avait une grosse équipe !
Pour finir, voici ce que le livre conseille pour aider ce type de personnes :
Leur faire comprendre qu’un objectif peut parfois échouer.
Revoir leur manière de voir les choses : rester exigeant, oui, mais accepter que de petites erreurs puissent exister.
Déléguer et/ou accompagner : cela leur permettrait de gagner du temps et de préserver leur santé.
Accepter les coups durs et apprendre à s’adapter.
Et moi, je rajouterais un dernier point :"Peu importe votre projet, l’univers y ajoutera toujours son grain de sel…"
Voilà, voilà ! Comme d’habitude, j’ai pris beaucoup de plaisir à rédiger cet article, mettez un petit "j’aime" si vous avez apprécié 😊
Si vous souhaitez vous procurer le livre La force du mental, vous pouvez cliquer ici).
Ah oui, j’en dis pas trop pour l’instant… mais je travaille en ce moment sur l’évolution du site www.unlivremillevies.com. Je vous tiens très bientôt au courant !
Thème 7 : « Pourquoi est-ce important de respirer avant de réagir ? »

“Aussi petite soit-elle, nous devons assumer la responsabilité de nos réactions. Bien sûr qu’on n’est pas responsable d’une faute d’arbitrage, mais on a la responsabilité de la façon dont on va réagir.”
Gauthier, Pier; Sabatier, Jean-Marc. La force du mental : Être gagnant s'apprend, dans l'entreprise comme dans le sport (Bien-être au travail) (p. 42). Dunod. Édition du Kindle.
Voici un exercice très difficile à réaliser : prendre conscience de la façon dont nous réagissons aux événements de la vie. Le plus difficile, c’est d’accepter que nous sommes responsables de cette réaction.
Je pense que plus nous sommes jeunes, plus nous avons du mal à gérer nos émotions. Nous sommes plus fougueux, impulsifs. Par ailleurs, l’environnement a un impact plus fort sur nous : nous accordons beaucoup d’importance au regard des autres, ce qui influence notre manière d’être et notre perception du monde.
En grandissant, en observant ma vie, je me suis rendu compte qu’il y a énormément de choses qui peuvent nous arriver, et que nous ne devons pas toujours en faire tout un drame. Je ne dis pas qu’il faut tout laisser passer, mais si vous prenez le temps d’observer une situation où vous vous êtes énervé, où vous avez eu des paroles ou des gestes regrettables, vous vous direz peut-être :
« Mince, si j’avais su, je n’aurais jamais perdu autant de temps et d’énergie pour quelque chose qui, au fond, n’en valait pas la peine. »
Et en agissant ainsi, on finit souvent par ajouter des problèmes aux problèmes que l’on a déjà...
Afin d’essayer de vous aider à pallier certains problèmes, je vous donne une technique. Si je me retrouve dans une situation conflictuelle :
Je prends de grandes inspirations à plusieurs reprises. Discrètement, pas comme un taureau énervé...
J’écoute cette personne afin de voir si je suis en tort. Je m’excuse rapidement si c’est le cas. Selon moi, il est important de laisser son ego de côté de temps en temps. Quand on a tort, on a tort… Même s’il faut le dire, ça nous fait parfois mal au cœur.
Si la conversation dure trop longtemps, je m’éclipse ou je pars. Pour ma part, cela ne sert à rien de rester. Cependant, avant de partir, il est impératif de respecter les conditions environnementales de cette situation (rires). C’est-à-dire, si par exemple vous êtes en face de quelqu’un qui a une forme “d’autorité” sur vous, plus précisément, s’il pourrait y avoir des conséquences fâcheuses dans un futur proche (exemple : contrôle de police, votre directeur d’entreprise, etc.) il est préférable d’écouter sans rien dire ou de répondre calmement, avec des arguments.
Et n’oubliez surtout pas, de respirer. Je vous parle de la respiration car nous avons tendance, lors d’un conflit, à arrêter de respirer, ce qui diminue l’oxygène dans notre cerveau.
Je ne sais plus où j’avais vu ou lu ça, mais bien respirer est très important. Et pour vous aider, voici, selon ChatGPT, pourquoi est-ce important de respirer lors d’un conflit :
🧠 1. Pour calmer le cerveau émotionnel (amygdale)
Lors d’un conflit, notre cerveau perçoit une menace : il active l’amygdale, qui déclenche une réponse de stress ou de survie (fuite, attaque, immobilisation).➡️ Respirer profondément permet d’envoyer un signal de sécurité au cerveau, qui désactive cette alerte.
💓 2. Pour réguler le rythme cardiaque
Le stress accélère le cœur. Une respiration lente et profonde :
diminue le rythme cardiaque
réduit la tension artérielle
apaise les tensions musculaires
🗣️ 3. Pour éviter les paroles qu’on regrette
Quand on est sous tension, on peut parler trop vite, trop fort, ou de manière agressive.➡️ Respirer permet de faire une pause et de reprendre le contrôle de ses paroles.
🔄 4. Pour retrouver un état d’esprit plus rationnel
Respirer permet de réactiver le cortex préfrontal, la partie du cerveau responsable de :
la prise de recul
l’empathie
le raisonnement logique
🙏 5. Pour accueillir ses émotions sans les fuir
Respirer, c’est accepter ce qu’on ressent au lieu de le refouler ou de l’exploser.➡️ Cela permet d’écouter ses besoins réels (respect, justice, reconnaissance…) plutôt que de se laisser guider par la colère ou la peur.
Et je vais rajouter que, même avant une situation stressante : RESPIRER. Faites-le, vous verrez. Testé et approuvé par moi-même : cela vous calmera.
Et voilà, il y a de plus en plus de passage sur mes réseaux et sur le site. Je tenais, une fois de plus, à vous REMERCIER !
Prenez soin de vous et de vos proches, et je vous dis à bientôt !
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Thème 8 : « Les champions gèrent leurs émotions, pourquoi pas vous ? »

“Un champion accepte la peur Ils ont peur à l’approche d’un grand événement, mais ils ont appris à s’en servir, à la domestiquer et à en faire un atout.”
Gauthier, Pier; Sabatier, Jean-Marc. La force du mental : Être gagnant s'apprend, dans l'entreprise comme dans le sport (Bien-être au travail) (p. 46). Dunod. Édition du Kindle.
Je ne pensais pas tomber sur le sujet de la gestion des émotions dans ce livre, mais j’en suis ravi. Vous comprendrez pourquoi dans un futur proche. Comme je vous l’ai toujours dit, cher lecteur, je suis un être humain comme vous ! Et l’une des choses les plus difficiles à faire, c’est de gérer ses émotions. Comme vous l’avez remarqué, je n’ai pas dit contrôler, mais bien gérer ses émotions.
Il me semble que je l’ai déjà écrit dans un des articles précédents, mais selon moi, contrôler ses émotions revient à être comme une bombe à retardement. Et il vaut mieux ne pas être là lorsque vous allez exploser.
Prenons un exemple simple : quelqu’un qui retient en permanence ou plutôt, qui contrôle selon lui sa colère… À un moment donné, il éclatera, et bonjour les dégâts ! Pas seulement pour autrui, mais aussi à l’intérieur de lui. Je connais quelqu’un qui n’a pas explosé à l’extérieur, mais à l’intérieur. À cause de cela, cette personne est malheureusement, au moment où j’écris ces lignes, en situation de handicap…
Revenons au livre. Les auteurs nous expliquent qu’il faut rester à l’écoute de ses émotions. Ils nous rappellent l’intérêt de certaines émotions :
·LA PEUR : elle permet de nous protéger, de nous avertir, de nous dire de faire attention à nos actions. Comme vous le savez, si nous enlevons la peur en nous, nous risquons de nous mettre en danger et de mettre les autres en danger. Néanmoins, cette émotion nous permet aussi de nous dépasser, de nous rappeler pourquoi nous devons réussir certains objectifs. La peur peut avoir un côté positif comme négatif, mais la plupart du temps, elle nous aide à éviter les dangers.
·LA TRISTESSE OU LA DÉCEPTION permet de se retrouver, de mieux comprendre ce qui s’est passé, de panser la plaie afin de repartir du bon pied. Elle nous aide à réfléchir sur un événement ponctuel afin d’en tirer les leçons.
Dans le livre, les auteurs nous expliquent que les champions se disent :
“Aujourd’hui, il a été meilleur que moi.”
Le mot AUJOURD’HUI est important. J’adore cette phrase, car d’une part, on comprend que le professionnel accepte sa défaite, et d’autre part, on peut l’appliquer à la vie de tous les jours en se disant :
"Aujourd’hui, c’est la merde... Demain, ça ira mieux.”
Il y a une expression que j’aime beaucoup utiliser en créole guyanais, c’est :
"Sa ki fèt, fèt !”
Traduction : “Ce qui est fait est fait !”
Il y a deux manières de voir cette expression en Guyane. La première, c’est que si vous allez commettre quelque chose de déraisonnable, vous vous le dites en pensant : “ça passe ou ça casse...” Mais moi, je l’utilise dans le sens où un événement est arrivé, c’est fait, et on ne peut pas revenir en arrière, car c’est déjà fait.
Donc, on comprend que ce qui est arrivé ne peut pas être changé, parce que c’est du passé. Maintenant, il faut avancer.
·La colère : les auteurs nous expliquent que les champions se servent de la colère comme d’un carburant. J’ai toujours eu la même idée qu’eux. La différence, c’est qu’avec le temps, j’ai appris à mieux gérer ma colère.
Si nous prenons le cas des champions qui se servent de la colère comme carburant, c’est-à-dire qu’ils transforment cette haine envers ce qui a pu mal se passer en une force qui les pousse vers l’avant. Par exemple, ils prennent cette frustration et la transforment en une énergie contrôlée pour gagner une partie. Je pense que vous avez tous remarqué que lorsque vous êtes en colère contre une situation et que vous voulez qu’elle cesse ou qu’elle ne se reproduise plus, une sorte d’énergie vous envahit. C’est cette énergie que vous devez utiliser et gérer afin d’en faire quelque chose de positif afin d’évacuer cette colère.
Voici un autre petit exemple concernant la colère : Un événement malheureux survient. Je réponds (plus ou moins avec ardeur, mais la plupart du temps, je reste calme cela permet de ne pas envenimer les choses. Je respire, discrètement, et comme je l’ai vu quelque part sur Internet, je ne sais plus trop où, je fais une sorte d’analyse de la situation en me disant :
“Je suis en colère, j’ai le cœur qui bat vite, je suis crispé, etc.”
Je fais donc un examen de ma personne, sur le plan physique et moral.
Après cela, voici, pour moi, les mots qui font tout de suite redescendre ma colère :
“Après tout ce que tu as lu, tout ce que tu sais, est-ce que tu penses que rester dans cet état est bon pour toi ? Est-ce que tu comptes rester bloqué toute ta vie sur cet événement ?”
Afin de mieux comprendre ce que je viens de dire, laissez-moi vous expliquer mes propos : Je sais que lorsqu’on se met en colère, il y a tout un processus chimique qui se déclenche. En gros, on s’empoisonne soi-même. Justement, pour l’information qui suit, je ne sais pas si elle est totalement exacte, donc prenez-la avec des pincettes :J’ai vu qu’on avait pris, il me semble, des radios d’un corps calme, puis du même corps en colère. Et ce dernier devenait alors très, très sombre...
Avec différentes expériences, à force de faire cette auto-analyse, je reste plus calme la plupart du temps et je me débarrasse de ma colère assez rapidement.
Autre chose : lorsque quelqu’un voit que ce qu’il vous a dit n’a aucun effet sur vous, même si vous bouillonnez intérieurement, cela a tendance à le déstabiliser. Malheureusement, il arrive que certaines personnes ne se sentent pas bien dans leur peau et soient en recherche constante de conflits…
En créant sans cesse des situations conflictuelles, elles recherchent, selon moi, une forme d’attention. C’est comme si ces personnes vous disaient :
“Je suis là, regarde-moi… Je ne vais pas bien.”
Juste un petit rappel : je ne suis pas psychologue, ni quoi que ce soit dans le domaine médical qui me permettrait d’affirmer cela. C’est simplement ma compréhension de certains faits de la vie, à travers ce que j’ai pu lire et observer.
Et pour ces personnes, selon moi, le mieux à faire, à part leur répondre si elles le méritent, c’est de ne plus leur adresser la parole et de partir faire quelque chose de plus important dans ma vie. D’un point de vue personnel, elles me font de la peine…
Toujours dans le cas de la colère, lorsque certaines mauvaises expériences de la vie surviennent avec des personnes, selon moi, il est préférable de pardonner, mais de ne pas oublier.
Est-ce être rancunier ? Je ne sais pas… Je vous laisse le choix de vos pensées.
Mais pour moi, si quelqu’un vous a dit ou fait quelque chose que vous n’avez pas apprécié, et que vous n’aimerez toujours pas dans le futur, je pense que nous devons faire preuve d’intelligence afin que cette situation ne se reproduise plus.
Mais ne prenez pas ces mots pour une vérité : ce n’est qu’un avis, celui d’un être humain comme vous, cher lecteur.
-L’ENVIE : voilà une émotion qui peut être très intéressante. Je pense qu’il existe la “bonne” et la “mauvaise” envie.
C’est-à-dire que si je souhaite avoir quelque chose qui appartient à une autre personne, je vais créer une forme d’envie positive, qui me permettra de me dire :
“Moi aussi, j’aimerais avoir telle chose… comment faire pour y arriver ?”
Bien sûr, en toute légalité.
La mauvaise envie, ce serait de "fustiger" la personne qui possède une situation ou un bien matériel, en racontant toutes sortes d’âneries qui ne feraient que montrer ma jalousie, ma frustration et ma faiblesse d’esprit.
L’envie devrait nous stimuler, certes, à acquérir ce que l’on souhaite, mais je trouve qu’on devrait surtout voir l’aspect où nous devons progresser, donc évoluer, afin de nous procurer cet élément matériel ou immatériel.
Dans cet ouvrage, les auteurs nous expliquent que l’envie peut créer une telle pression qu’elle finit par se retourner contre nous et générer de la frustration. De plus, si celle-ci dure trop longtemps et n’est pas “soignée”, elle peut se transformer en dépression.
Et pour finir avec l’envie, voici ce que les auteurs expliquent :
“Avoir envie se gère : si vous savez que la douleur ou l’attente n’est que temporaire, vous ferez avec ; si vous ne savez pas, vous deviendrez fou.”
Pour conclure cet article, je pense que nous avons besoin de nos émotions. Nous ne devons pas les contrôler, mais mieux les gérer.
La nature nous a créés avec ces émotions, et elle sait pourquoi sinon, nous n’en aurions pas. Bien sûr, ce n’est pas une chose facile à faire, même pour moi. Mais je pense que si tout le monde portait une meilleure attention à ses émotions et ne se laissait pas déborder par elles, nous aurions pu éviter beaucoup de conflits et ainsi, peut-être, mieux vivre ensemble la plupart du temps.
Merci d’avoir lu cet article jusqu’au bout ❤️Mettez un petit “j’aime” si vous l’avez apprécié !Voici le lien du livre si vous souhaitez l’acheter (ici) , et je vous dis A+ !




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